Préambule :

Macron la haute trahison :

Aucun président ne devrait pouvoir déposséder les biens des Français sans leurs consentements. Vous allez découvrir dans cet article ce que l’on a perdu au profit d’autres pays. Le mot trahison ne peut qu’être la meilleure façon de qualifier ses actes.

Alstom, histoire d’un fleuron industriel français :

1998 Introduction en Bourse sous le nom d’Alstom.

1er janvier 2001 Première mention de l’article L151-3 dans le code monétaire et financier (CMF). Les investissements étrangers réalisés en France et liés à la sécurité publique et à la défense nationale nécessitent l’autorisation préalable du ministre de l’Économie.

11 mars 2003 Patrick Kron devient PDG d’Alstom.

7 juillet 2004 La Commission européenne valide la renationalisation partielle négociée entre Patrick Kron et Nicolas Sarkozy, ministre de l’économie. L’État français recapitalise à hauteur de 720 millions d’euros. Bouygues rachètera la participation de l’État en 2006.

21 juin 2006 Nomination à la présidence de General Electric (GE) France de Clara Gaymard, ex-présidente de l’Agence française pour les investissements internationaux et épouse d’Hervé Gaymard, plusieurs fois ministre sous Jacques Chirac.

2010 Le Département of Justice américain (DoJ) lance une enquête anticorruption.

2012 Des rumeurs persistantes font état de la volonté de Bouygues de céder sa participation (29,4 %) sur Alstom. Au 31 décembre 2017, Bouygues détient 28% d’Alstom.

23 octobre 2012 L’Agence de participation de l’État, dirigée par David Azéma, commande au cabinet AT Kearney une étude évaluant les avantages et les inconvénients d’un changement d’actionnaire pour Alstom.

14 avril 2013 Arrestation aux Etats-Unis de Frédéric Pierucci, haut dirigeant d’Alstom. Trois autres cadres subissent le même sort : David Rothschild, William Pomponi et Lawrence Hoskins. Les deux premiers plaident coupables pour faits de corruption.

9 février 2014 Patrick Kron dîne à Paris avec le PDG de GE, Jeff Immelt. Les négociations pour vendre la branche énergie d’Alstom sont lancées.

Deux cadres de la filiale américaine d'Alstom inculpés pour corruption :

Le Français Frédéric Pierucci, qui était vice-président des ventes mondiales de l’entreprise, a été arrêté dimanche soir à l’aéroport JFK de New York. L’autre, David Rothschild, ancien vice-président des ventes de la filiale, avait plaidé coupable en novembre de conspiration en vue de violer le droit américain qui interdit de verser des pots-de-vin à des responsables d’un gouvernement étranger.

Petit rappel de la situation ci-dessus, les Rothschild ne sont jamais très loin, Macron les connait bien, il me semble… Et voici donc qu’arrive Macron sous le gouvernement Hollande :

En 2014,

la branche énergie du groupe Alstom est rachetée par l’Américain General Electric. Cinq ans plus tard, cette cession continue de faire couler beaucoup d’encre. Le parquet national financier, notamment, a récemment indiqué s’être saisi de l’affaire après qu’un député a émis des soupçons quant à un potentiel «pacte de corruption» impliquant :

Emmanuel Macron.

Une enquête préliminaire ouverte, plusieurs plaintes déposées et un thriller politico-industriel qui revient sur le devant de la scène. Hasard du calendrier ou concertation entre les différents acteurs, le dossier ô combien épineux du rachat de la branche énergie d’Alstom par General Electric en 2014 fait de nouveau polémique depuis quelques jours. Cette transaction, de près de 13 milliards d’euros, était – et est toujours – qualifiée par ses opposants de « scandale d’État », celle-ci revenant, entre autres, à confier à un groupe étranger la maintenance des turbines des 58 réacteurs nucléaires français.

Le protocole d’accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l’assemblée générale d’Alstom, le 19 décembre, est proprement hallucinant ! tant il fait la part belle à “Général Electric” et ne correspond pas à ce qui avait été négocié et présenté au printemps dernier.

Au-delà des éléments de langage des communicants et de la défense de Patrick Kron, il s’agit, bel et bien de la vente – oserais-je dire, pour un plat de lentilles – d’un des derniers et des plus beaux fleurons de l’industrie française à General Electric.

Pour comprendre les enjeux, il faut rappeler quelques faits. Le marché mondial de la production d’électricité, des turbines, est dominé par quatre entreprises : Siemens, Mitsubishi, General Electric et Alstom. Le groupe français détient 20 % du parc mondial des turbines à vapeur. Il est numéro un pour les centrales à charbon et hydrauliques. Alstom Grid, spécialisé dans le transport de l’électricité, est également un des leaders mondiaux. Mais c’est dans le nucléaire qu’Alstom était devenu un acteur incontournable. Avec 178 turbines installées, il couvre 30 % du parc nucléaire mondial. Ses nouvelles turbines, Arabelle sont considérées comme les plus fiables du monde et assurent 60 ans de cycle de vie aux centrales nucléaires. Arabelle équipe les futurs EPR. Mais Alstom a également des contrats avec Rosatom en Russie et avec la Chine pour la livraison de quatre turbines de 1000 MW. Alstom, faut-il le rappeler, assure la maintenance de l’îlot nucléaire des 58 centrales françaises.

C’est désormais le groupe américain qui décidera à qui et comment vendre ces turbines. C’est lui aussi qui aura le dernier mot sur la maintenance de nos centrales sur le sol français… Nous avons donc délibérément confié à un groupe américain l’avenir de l’ensemble de notre filière nucléaire.

Autoroutes : l'accord secret qui a offert les concessions à Vinci et Eiffage de Macron :

Le militant écologiste Raymond Avrillier, qui demandait à ce que l’accord secret conclu en 2015 par Emmanuel Macron et Ségolène Royal avec les sociétés concessionnaires des autoroutes soit dévoilé

La haute juridiction a donc enjoint Bercy de communiquer à M. Avrillier les documents qu’il réclame. Ce dernier les avait demandés dès le 28 avril 2015 au ministère, essuyant un premier refus. Il avait alors saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) qui lui donnait raison, mais le refus persistant de Bercy l’avait contraint à saisir le tribunal administratif. En septembre 2016, celui-ci avait jugé le document communicable, mais Bercy s’était pourvu en cassation, arguant qu’il s’agissait d’une transaction, donc d’un document juridictionnel non communicable.

Privatisation d’Aéroports de Paris : les réseaux Macron en plein conflits d’intérêts :

De la loi votée à l’Assemblée nationale privatisant Aéroports de Paris jusqu’aux acheteurs potentiels de l’entreprise publique, on retrouve les réseaux Macron à la manœuvre. Une forte interconnexion entre politique et intérêts privés qui pose question.

S’agit-il d’une fâcheuse coïncidence, ou bien d’un nouveau signe que nous vivons, depuis l’élection d’Emmanuel Macron, dans un régime de conflits d’intérêts permanents et banalisés au sommet de l’État ? La loi dite Pacte, pour « plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises », adoptée au printemps 2019, prévoit la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP)

Privatisation de la FDJ: Hollande refusait à Macron ce qu'il s'apprête à engager :

Emmanuel Macron va parvenir à ses fins. Désormais à l’Élysée, il va engager la privatisation de la Française des Jeux, qu’il avait défendue en vain quand il était ministre de l’Économie.

Macron prépare discrètement la privatisation des grandes infrastructures gazières :

Dans la série des privatisations à venir, il y a celles qui sont visibles, faisant même l’objet d’une forte opposition, comme la privatisation d’Aéroports de Paris. Et celles qui passent inaperçues, dissimulée dans de rébarbatifs textes de loi, mais qui peuvent être lourdes de conséquences. C’est le cas de la privatisation de GRTgaz qui gère les terminaux d’importation et la grande majorité des gazoducs français, et qui détient donc les clés de l’approvisionnement en gaz de la France. Sans GRTgaz, pas de petite flamme bleue pour la cuisson ou le chauffage. L’entreprise, à ne pas confondre avec GRDF qui gère le raccordement des particuliers et entreprises au réseau de gazoducs, est totalement inconnue du grand public.

Sécurité sociale : « On se dirige progressivement vers un modèle à l’anglo-saxonne sans le dire aux Français » selon Bruno Retailleau.

Cette « bercysation », selon les mots d’Alain Milon, vient d’un engagement d’Emmanuel Macron : la suppression des cotisations salariales sur l’assurance maladie, financée par une hausse de la CSG, autrement dit l’impôt.

« Il y a un modèle qui se rapproche du modèle anglo-saxon : on a un filet de sécurité pour les plus pauvres, c’est-à-dire qu’on augmente les minima sociaux. Et les autres se débrouillent. On désindexe les retraites, les prestations familiales. C’est une atteinte au principe d’universalité qui veut que  chacun cotise en fonction de ses moyens, de ce qu’il gagne, mais tous reçoivent une prestation équivalente. Ce principe est écorné. On se dirige progressivement vers un modèle à l’anglo-saxonne, qui n’est pas le modèle français » insiste le président de groupe.

Bruno Retailleau sait bien que donner l’impression de toucher à la Sécurité sociale est un sujet sensible. Lors de la campagne présidentielle, celui qui était l’un des plus proches lieutenants du candidat Fillon se souvient sûrement que l’ancien premier ministre LR avait été accusé de vouloir mettre en place une privatisation rampante de la Sécu.

Le choix de Microsoft pour héberger les données de santé des Français fait polémique !

Microsoft a été choisi pour héberger les données de santé des Français. Mais la soumission du géant du numérique aux lois américaines, comme le Cloud Act, inquiète. La justice américaine peut en effet imposer à ses entreprises de livrer des données, même lorsque celles-ci sont stockées à l’étranger.

C’est la première fois qu’une plateforme d’une telle envergure est envisagée. L’idée d’une base nationale des données de santé – baptisée Health Data Hub (HDH) – est née dans la foulée du rapport du député Cédric Villani sur l’intelligence artificielle au profit de la recherche médicale. Le projet, porté ensuite par Emmanuel Macron, consiste à regrouper dans un même endroit l’ensemble des données de santé des Français, jusqu’ici éparpillées. 

Des milliards de données sensibles

Chaque grand hôpital abrite les informations concernant ses patients. Il existe aussi une multitude de bases nationales. Celle de la Caisse nationale de l’assurance maladie fait partie des plus grandes au monde : un milliard et demi de feuilles de soin y sont stockées chaque année, ce qui représente près de 100 téraoctets de données !

Lancé officiellement en décembre 2019, dans le cadre de la loi relative à la transformation du système de santé, le HDH a pris la forme d’un groupement d’intérêt public, doté d’un budget confortable de 80 millions d’euros. Il est chargé de sélectionner des projets émanant de chercheurs du secteur public, mais aussi d’acteurs du privé (laboratoires pharmaceutiques, fabricants de dispositifs médicaux, start-up, etc.) qui, une fois validés, pourront accéder aux données de santé des Français. 

Regroupée dans un même endroit, cette montagne de données sera plus facile à traiter, estiment les défenseurs du projet. Grâce à des algorithmes, on pourra “faire des études permettant d’anticiper les cancers du sein ou de la prostate, ou interpréter les accidents de la route au travers de toutes les informations qui remontent par les urgences”, prédit Guy Mamou-Mani, co-dirigeant de la société Open, l’un des maîtres d’œuvre du HDH. Selon lui, on aurait même pu anticiper l’épidémie de Covid-19 “si le Health Data Hub avait été prêt il y a quelques années”

Microsoft, un choix dans la discrétion 

Mais à l’heure où les dirigeants français ne jurent plus que par un retour à la “souveraineté”, que ce soit dans le domaine du numérique ou de la santé, c’est dans une grande discrétion que l’État a fait le choix d’héberger les données de santé des 67 millions de Français chez le géant américain Microsoft.

La directrice du HDH assume ce choix : “Il nous faut des outils très performants sur le plan technologique. Nous avons rencontré un certain nombre d’acteurs fin 2018 et début 2019, notamment des acteurs français, raconte Stéphanie Combes. Il s’est avéré que la plupart n’avait pas la capacité de répondre à nos besoins.” Encore aujourd’hui, selon Guy Mamou-Mani, aucun hébergeur français ne pourrait rivaliser avec le géant américain du numérique. “Vous vouliez le HDH, c’est très simple, tranche-t-il : c’était soit le HDH avec Microsoft, soit pas de HDH du tout !”

La Poste : du Service Public à un "grand pôle financier"

Petit tour de passe-passe, personne n’a rien vu. Mercredi dernier, la part de l’état dans le capital de la poste est passée de 73,68 à 34 pour cent, en toute discrétion !

Le rapprochement entre le Groupe La Poste et la Caisse des dépôts d’une part et La Banque Postale et CNP d’autre part poursuit un objectif : constituer un groupe financier public au service de l’intérêt général. Dans cette perspective, ce nouvel ensemble mobilise sa capacité d’action au service des grandes mutations de la société.

Selon les dires, le Groupe Caisse des Dépôts serait « un groupe public au service de l’intérêt général et du développement économique », en clair : un machin financier à la botte de Macron et son monde, tout à eux, rien à nous.

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